La Tunisie dans l'attente d'un nouveau Premier ministre

Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a décidé mardi 19 février de jeter l'éponge comme il avait promis de le faire, après l'échec des discussions qu'il menait pour former un gouvernement de technocrates. Le président Moncef Marzouki a reçu les représentants de trois partis, dont Rached Ghannouchi, le patron d'Ennahda, mercredi matin. Mais pour l'instant, aucun nom n'a été annoncé.

Les négociations sont toujours en cours. Le patron d'Ennahda, Rached Ghannouchi, a confirmé hier à la mi-journée qu'aucun nom ne faisait encore consensus. Il faudra donc attendre encore quelques heures pour que le suspens soit levé, probablement jusqu'à ce jeudi, croit savoir la présidence tunisienne.

La balle est dans le camp du parti islamiste, confie le porte-parole de Moncef Marzouki. Le mouvement est majoritaire à l'Assemblée et c'est à lui que revient le privilège de désigner le nouvel homme qui conduira le pays.

Mardi soir, les proches de Hamadi Jebali laissaient entendre qu'il pourrait être reconduit, pour mettre sur pied un nouveau projet de gouvernement. Dans son discours de démission, l'intéressé a précisé qu'il n'accepterait une nouvelle mission que si elle visait à apaiser la scène politique, en évitant tout tiraillement, et uniquement si elle s'accompagnait d'un calendrier électoral précis.

En attendant, Moncef Marzouki a reçu pour la deuxième journée consécutive des leaders politiques. La présidence souhaite encourager les partis à trouver un accord pour la formation d'un gouvernement de large union.

 

 

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