Les patrons de ce réseau seraient basés au Brésil. Selon des sources proches de l’enquête, cette filière utilise des personnes qui détiennent des passeports congolais et angolais pour acheminer des drogues fortes en RDC telles que de la kétamine, de l’éphédrine ou de la cocaïne. Les membres de ce réseau transiteraient par les aéroports de Pointe-Noire et de Maya-Maya au Congo-Brazzaville, ainsi que de Johannesburg en Afrique du Sud.
Dès lors que Kinshasa est apparu comme peu rassurant, l’aéroport de Luano à Lubumbashi a été choisi par des narcotrafiquants pour servir de point de passage. Très vigilantes, les autorités de la province du Katanga ont renforcé la surveillance. Résultat : sept membres du réseau ont été arrêtés à Lubumbashi, particulièrement des femmes qui, dit-on, cachaient la drogue dans leur intimité et des hommes qui se servaient de leur anus, ou tout simplement avalaient quelques petits colis.
De nombreux responsables des services d’immigration et de renseignements, complices supposés, ont été suspendus. On parle aussi d’autres membres de ces réseaux internationaux qui auraient été arrêtés à Brazzaville.