Champ gazier d'In Amenas: l'Algérie frappée au coeur de son économie

En s'attaquant au site gazier d'In Amenas, les terroristes frappent, par la même occasion, l'Algérie au coeur de son économie tant il est vrai que la production et l'exportation de gaz et de pétrole est la principale richesse de ce pays. Ainsi, le pays est le troisième producteur d'or noir africain, il se situe également parmi les deux premiers producteurs de gaz.

En Algérie, le poids des hydrocarbures c'est 97% des exportations du pays, deux tiers des recettes fiscales et près de la moitié du produit interieur brut (PIB). Ce n'est donc pas peu dire que les hydrocarbures sont le pilier essentiel de l'économie algérienne.

Le pays est le troisième producteur d'or noir africain, il se situe parmi les deux premiers producteurs de gaz sur le continent. L'Algérie attire ainsi toute les sociétés opérant à travers le monde, que ce soit British Petroleum (BP), les sociétés françaises Total et GDF, le groupe espagnol Repsol, l'italien ENI, le russe Rosneft ou encore le groupe chinois CNPC.

Un atout encore peu optimisé

Les recettes pétrolières et gazières algériennes permettent de soutenir la croissance du pays notamment grâce à des plans de développement quinquennaux conséquents. Le dernier en date vise à injecter 228 milliards d'euros jusqu'en 2014 dans l'économie du pays avec la construction d'hôpitaux, de barrages, de logements ou de transports en commun.

Et pourtant, cette manne pétrolière et gazière n'est pas utilisée de manière optimale : les milliards de pétrodinars profitent relativement peu à la population algérienne confrontée au chomage et à l'inflation. Pour de nombreux économistes, l'Algérie, compte tenu de son immense atout pétrolier et gazier est bien en deçà de son potentiel de développement.

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