Le commando de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) n'a pas réussi à récupérer le ressortissant français lors de cette opération d'exfiltration. Ce dernier a peut-être été tué par ses ravisseurs tandis qu'un soldat français engagé dans l'intervention aurait trouvé la mort.
Présenté par les insurgés islamistes somaliens shebabs comme blessé et capturé lors du raid, il serait décédé de ses blessures, a affirmé ce lundi 14 janvier un porte-parole militaire des rebelles, qui ont également publié sur Internet la photo du corps présumé de ce soldat.
Le ministère français de la Défense a précisé que dix-sept militants somaliens ont été tués dans les combats. « Un appareil de combat américain a brièvement pénétré dans l'espace aérien somalien pour soutenir l'opération de sauvetage. Cet appareil n'a pas fait usage d'armes au cours de l'opération », précise le courrier du président américain adressé aux parlementaires.
Cette lettre entre dans le cadre des dispositions de la War Powers Resolution qui impose au chef de l'Etat américain de tenir informés dans un délai de 48 heures les élus de toute action militaire menée sans autorisation préalable du Congrès. Barack Obama précise que les troupes américaines concernées « n'ont pas pris une part directe à l'assaut des bâtiments dans lesquels l'otage français était censé être détenu ».