Au menu de la rencontre, trois points essentiels : le Mali, la sécurité régionale et le renforcement de la coopération entre les trois voisins.
Concernant la crise malienne, les trois hommes ont exprimé leur inquiétude face au risque sécuritaire, et ont déclaré vouloir travailler ensemble. Ils ont également fait part de leur volonté d’éviter le recours à la force tant que possible.
La Libye n’a pas de frontière commune avec le Mali, mais elle est touchée par les mouvements d’armes et de combattants. En décembre, Tripoli avait d’ailleurs annoncé la fermeture de ses frontières avec tous ses voisins du Sud, Tchad, Niger, Soudan et Algérie.
Avec plusieurs milliers de kilomètres de frontière commune, la sécurité régionale et dans les zones frontalières a longuement été abordée. Les postes de contrôle et des patrouilles devraient être mis en place le long des frontières.
Plusieurs membres de la famille de Mouammar Kadhafi se sont réfugiés en Algérie, mais le sujet épineux n’a pas été soulevé lors de cette rencontre.
Les trois pays souhaitent également renforcer leur coopération, notamment en mettant en place une réunion tripartite régulière tous les quatre mois, à laquelle pourraient participer à terme la Mauritanie et le Maroc.