Toujours aussi énigmatique sur ses intentions présidentielles, Andry Rajoelina estime malgré quatre ans de crise et l’appauvrissement de la population que Madagascar est encore debout et qu’elle s’en sortira sans se faire imposer de solutions par l’extérieur. « Le chemin n’a pas été facile, a-t-il déclaré. Il y a même eu des tentatives d’imposer de l’extérieur la voie que nous devons suivre. Les Malgaches ont le droit de choisir ».
Des piques lancées contre la communauté internationale et ses aides suspendues, mais le pays continue d’avancer, selon l’homme fort de la transition. « Nous avons bâti quelque chose à léguer à la postérité. Qui osera reprocher au régime la mise en place des hôpitaux ? », indique Andry Rajoelina.
Des infrastructures médicales, sportives, culturelles, et l’annonce d’une nouvelle route vers l’aéroport de la capitale, Andry Rajoelina un grand bâtisseur pour ses partisans, un candidat non déclaré déjà en campagne, selon ses opposants.