Le secrétaire général adjoint de la CEEAC vient de l’annoncer : la délégation de la coalition rebelle de la Seleka sera composée de dix personnes. Guy-Pierre Garcia affirme que le chef de la Seleka, Michel Djotodia, a pris « cette décision ». Du côté du camp Bozizé et de l’opposition politique, les réunions se tiennent séparément.
On ignore qui dirigera la délégation de l’opposition, et combien ils seront à prendre la route de Libreville. Pour Me Nicolas Tiangaye, coordonateur de la plate-forme des partis de l’opposition, le général François Bozizé n’a aucune qualité pour fixer le quota aux équipes qui doivent prendre part à cette négociation.
« Le président Bozizé est aussi partie prenante à cette crise, donc c’est aux chefs des Etats de la CEEAC de fixer le quota », dit-il. En outre, il y a aussi la société civile, la jeunesse et les femmes centrafricaines, qui présenteront deux personnes pour chaque entité. Elles auront un statut d’observateur.
Du côté du pouvoir, les choses sont plus claires, puisque le président Bozizé en personne siègera à la tête de la délégation. Les rebelles sont attendus ce dimanche à Libreville, d’après le général Garcia, secrétaire général adjoint de la CEEAC. Mais un porte-parole de la rébellion déclare ne pas être au courant des négociations imminentes.