Ce mardi, Idriss Déby a donné rendez-vous aux responsables des cinq centrales syndicales pour s’indigner de l’ampleur de la grève, de ses conséquences sur les populations et sur l’économie du pays. Sans donner de chiffre, le chef de l’Etat a indiqué que douze semaines de grève, c’était trop. Et qu'il fallait que cela cesse.
Il n’y a pas eu d’engagement ferme, mais un appel à la reprise du dialogue, selon le secrétaire général de l’Union des syndicats du Tchad (UST), François Djongdan : « Le président de la République nous a entretenus de la crise sociale, relate ce dernier. Il a déploré le fait que ça dure, que ça perdure, et expliqué qu’il est temps que ça prenne fin. Il demande donc à l’UST de revoir avec sa base pour reprendre le travail. (Pour lui) les négociations vont aussitôt reprendre avec le gouvernement et il s’engage, lui personnellement, à s’investir en cas de difficultés pour débloquer la situation. »
Aussitôt après, les parties prenantes aux négociations ont été convoquées pour des discussions autour du Premier ministre ce mercredi 12 décembre. L’assemblée générale des militants de l’Union des syndicats du Tchad devait se décider ce mercredi quant à la suite à donner à la sortie du chef de l’Etat.