Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Dans ce rapport au Conseil de sécurité, Ban Ki-moon prend ses distances avec une intervention militaire au Mali. Le secrétaire général des Nations unies juge que l’option militaire peut avoir de graves conséquences humanitaires et qu’une intervention risque de ruiner les efforts de dialogue politique avec les Touaregs. Or, dit Ban Ki-moon, la solution à la crise malienne passe par une solution négociée entre Bamako et les populations touarègues du Nord. La force militaire, dit-il, ne doit être utilisée qu’en dernier recours, contre les plus extrémistes.
Le ton de ce rapport tranche avec l’empressement à agir de la Cédéao et de l’Union africaine. Ban Ki-moon note que plusieurs questions concernant la composition, l’équipement et le financement de la force africaine sont toujours sans réponse.
Le secrétaire général des Nations unies demande au conseil de s’assurer que cette force africaine respectera les droits de l’homme avant de donner son feu à sa mise en place. Il propose la présence d’observateurs de l’ONU.