L'objectif de cette étape clef pour la suite du processus était d'évaluer et définir les forces nécessaires à une intervention. Il a en partie été réalisé, même si, d'après certains observateurs, on est encore dans des considérations assez générales.
Le calendrier stratégique
Ce concept stratégique, devra maintenant être approuvé lors du sommet de la Cédéao prévu en fin de semaine à Abuja. Puis il sera examiné par le Conseil de sécurité du 26 novembre, qui donnera ou non, son feu vert pour la suite du processus.
Il faudra alors voir quels seront les Etats qui vont financer l'opération, et ceux qui vont fournir des contingents. Il devrait y avoir une participation des pays africains hors Cédéao.
L'Europe, pour sa part, participera à la formation de l'armée malienne. Le feu vert devra être donné lors du conseil des ministres européens des Affaires étrangères en décembre.
La perspective militaire n'est sans doute pas étrangère à la nouvelle position d'Ansar Dine. Si elle pousse les mouvements qui occupent le nord du Mali à envisager le dialogue, l'option militaire ne consistera pas en une simple reconquête du Nord-Mali. Ce processus ira de pair avec un projet politique, autrement dit un dialogue entre les différentes parties maliennes, que Bamako devra mener.
Pour Paris, le volet politique et le volet sécuritaire sont complémentaires