Le document a été signé par le président de la Commission de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Kadré Désiré Ouédraogo : « Nous pensons que c’est une étape importante dans la transition… ».
Côté Bissau-Guinéen, c’est le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Faustino Fudut Imbali, qui a paraphé le document : « Cet accord concerne un montant extrêmement important pour nous. S’il est bien géré, comme nous le promettons, il peut apporter beaucoup pour le secteur de défense et de sécurité ».
À travers cet accord, l’organisation sous-régionale s’engage à financer à hauteur de 63 millions de dollars le programme de la réforme du secteur de la défense et de la sécurité, et à apporter son appui technique.
Un motif de satisfaction pour le Premier ministre de transition, Rui Duarte de Barros : « Pour nous, c’est un acte important. Il y a plusieurs engagements et promesses au niveau international. Mais comme nous sommes membres de la Cédéao, c’est la solidarité avec cette organisation qui a prévalu. C’est donc avec la Cédéao que nous allons avancer ».
En mars 2011, le gouvernement bissau-guinéen avait approuvé une feuille de route, définie par la Cédéao, les pays de langue portugaise, CPLP, portant sur la réforme du secteur de la défense et de la sécurité.
Cette réforme prévoit, entre autres, un plan de carrière pour l’armée, un redimensionnent des unités militaires, en respectant l’équilibre ethnique, et surtout la réduction de l’effectif des forces de défense jugées pléthoriques.