Après de vaines négociations afin d'obtenir la libération de leurs six ressortissants, les autorités du sud du Soudan du Sud de la région ouest-orientale ont ordonné la fermeture de la frontière avec la Centrafrique le 17 octobre.
De même, du côté centrafricain, les autorités locales de la ville d'Obo, dans le sud-est, ont interdit à la population de se rendre dans le pays voisin. Joint par RFI, le préfet du Haut-Mbomu, Albert Boris Mbagalet, préfère cependant minimiser l'ampleur de l'incident. Pour lui, il s'agit simplement de braconniers qui ont été arrêtés mais qui sont déjà libérés : « Les armes saisies ont été ramenées à Bangui », dit-il avant d'ajouter que c'est un problème que l'on peut régler sans l'implication de Juba ou de Bangui.
« D'ici mercredi prochain, nous allons entamer une négociation avec le gouvernement de la région ouest-orientale pour trouver une issue à ce petit incident », a annoncé le préfet du Haut-Mbomu.
Pour l'instant, la frontière entre les deux pays reste fermée. La situation n'est pas sans inquiéter la population de Obo. En effet, la ville se ravitaille en produits de première nécessité de l'autre côté de la frontière, au Soudan du Sud.