Le texte avait déjà été adopté par l'Assemblée nationale il y a dix ans sous le gouvernement de Lionel Jospin. Mais, en l'absence de majorité de gauche au Sénat, il était resté en suspens. Il pourrait être définitivement adopté dès ce jeudi 25 octobre.
Le texte, très court, qui va être examiné veut que chaque 19 mars soit la journée du souvenir « à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». La gauche est pour, la droite est contre.
C'est le choix de la date qui suscite de vives polémiques depuis des années. Le 19 mars : une journée portée par la principale association de vétérans car c'est le jour de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu au lendemain de la signature des accords d'Evian.
Mais pour d'autres, comme les harkis ou les pieds-noirs, cette journée ne peut pas être la journée du souvenir puisque des exactions se sont poursuivies après le 19 mars. En l'absence d'une date consensuelle et d' un débat qui durait depuis la fin du conflit, l'ancien président Jacques Chirac avait choisi le 5 décembre, un jour qui ne correspond à rien.