L'ONG de défense des droits de l'homme Amnesty International accuse les services de renseignements rwandais d'avoir pratiqué la torture sur des personnes arrêtées arbitrairement entre mars 2010 et juin 2012. Amnesty fait état de 45 cas de détentions illégales et 18 cas de tortures dans un camp militaire de Kigali.
Le ministre rwandais de la Justice, Tharcisse Karugarama, reconnaît que des personnes ont bien été détenues de façon illégale, notamment après la vague d'arrestations consécutive à une série d'attentats à la grenade à Kigali en 2010. Il récuse en revanche l'accusation de torture ou de mauvais traitements.