Baba Laddé et quatre de ses compagnons sont arrivés à Ndjamena à bord d’un avion onusien, accompagnés de deux ministres centrafricains, du médiateur de la République centrafricaine et des représentants de la force internationale basée en RCA.
Il a été accueilli par le ministre tchadien de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bachir, bon connaisseur de la Centrafrique, qui a d’ailleurs échangé quelques mots en sango, la principale langue de RCA, avec la délégation.
Dans son pays, le patron du Front populaire pour le redressement (FPR) a eu droit au protocole d’Etat. Ses hôtes l’ont conduit dans un grand hôtel de Ndjamena.
« Ma présence ici prouve que les accords que nous avons signés à Bangui en juin 2011 marchent bien », a indiqué le (désormais) ex-chef rebelle aux journalistes.
« Je suis satisfait de pouvoir rentrer et discuter des problèmes inter-tchadiens sur place », a ajouté Baba Laddé, avant de donner un coup de patte à ses anciens compagnons de la rébellion, qui n’ont pas accepté de rentrer au pays avec lui. « Ce sont des terroristes, ils ont des revendications religieuses et non politiques », a-t-il indiqué.