Dans un communiqué adressé aux deux organisations, Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire aux relations internationales du PS, affirme que la lettre d'invitation par laquelle la délégation gabonaise a justifié sa présence est « clairement invalide dans la forme comme dans le fond, ajoutant que l'usage qui en est fait par ces individus constitue donc un abus ».
Le responsable socialiste déplore également que cette délégation ait tenté de transformer « sa particpation individuelle en opération politique ».
Côté gabonais, Rigobert Ikam Bouayat Ndeka, l'un des membres de la délégation, reconnaît qu'il ignore tout du système d'organisation de l'université d'été du PS, mais il affirme avoir obtenu un document officiel lui ayant permis d'y participer.
Cette affaire embarrasse à l'évidence la partie gabonaise. Joint par RFI, Charles Mve Ela, secrétaire général adjoint et porte-parole du PDG, s'est refusé à tout commentaire.
Depuis quelques mois, on assiste à un léger réchauffement des relations entre Paris et Libreville. Le président gabonais Ali Bongo a été reçu récemment par François Hollande à l'Elysée.