Ce groupe aide les populations locales à se protéger contre la violence liée aux exactions de L'Armée de résistance du Seigneur (LRA), à se partager des informations et à mettre en œuvre des initiatives de consolidation de la paix.
Au Sud-Soudan par exemple, il a contribué à la mise en place d’un groupe d’auto-défense contre la LRA. Le groupe organise également des visites pour informer et influencer les responsables politiques régionaux et internationaux, à les inciter à investir dans la lutte contre cette rébellion née en Ouganda.
Seulement, il dénonce le fait que les différentes stratégies mises en place par de nombreux pays pour contrer la menace posée par la LRA n’ont toujours pas réussi à se traduire par une meilleure protection des populations civiles, du fait de l’absence de volonté de certains dirigeants locaux.
La rencontre de Bangui doit permettre, entre autres, de nouer le dialogue entre les acteurs clés de la société civile des quatre pays affectés par la LRA, afin de parvenir à une solution beaucoup plus globale.
Le groupe veut mettre en œuvre de nouvelles stratégies de pression auprès de gouvernements et de la communauté internationale, pour qu’ils appuient davantage des stratégies déjà en œuvre.
Cette réunion se tient alors que la LRA enregistre encore une défection dans ses rangs : un de ses sous-officiers s’est rendu le 29 août dernier à la gendarmerie dans le sud-est du pays.