Ces démissions en cascade du gouvernement du CNT, le Conseil national de transition et même de la Céni sont une grande première. Représentants de l’opposition ont alors suivi les consignes de leurs dirigeants qui ont appelé à leur retrait pour protester contre les violences qui ont éclaté lundi entre forces de l’ordre eux-mêmes et leurs militants.
Au niveau du gouvernement, ce sont les ministres du Plan Souleymane Cissé et du Contrôle économique et financier Aboubacar Sidiki Koulibaly, tous les deux issus du parti de l’ancien Premier ministre Lansane Kouyaté qui siégeait depuis leur nomination en janvier 2011.
Du côté du CNT, l’Assemblée de transition, ce sont quatre membres qui ont annoncé à la presse leur démission. Tandis qu’à la Céni, sept personnes et non des moindres qui ont jeté l’éponge pour manifester leur désaccord sur le fonctionnement de leurs institutions qu’elles accusent d’être « une institution fantôme prises en otage ».
Pour l’instant, le gouvernement guinéen n’a pas encore réagi face à cette situation.