Au ministère malien de l’Education nationale et à celui de l’Administration territoriale, où la démarche de la Coalition de se rendre dans le nord a été plutôt bien accueillie, il a été expliqué qu’il y avait un réel espoir pour résoudre la crise dans le nord sans tirer un seul coup de feu.
On ne parle pas encore du départ des islamistes du nord, mais à Tombouctou plus précisément, ces derniers ont demandé -selon la Coalition- le retour sur place des fonctionnaires de l’Etat et des services publics. Les islamistes s’engagent même à assurer la sécurité des uns et des autres, et à faciliter par exemple l’organisation des examens du baccalauréat.
IYad Ag Ghaly, l’un des leaders des islamistes que les différentes délégations de la Coalition envoyés dans le nord n’ont pas rencontré, aurait fait dire qu’il validait le plan de retour de l’administration malienne, dans un premier temps à Tombouctou.
Par ailleurs, même si pour le moment, les islamistes du nord n’ont pas renié la charia, ceux de Tombouctou regrettent les abus constatés au nom de la loi islamique, ajoute un responsable de la Coalition pour le Mali. Selon le même responsable, les islamistes sont véritablement prêts au dialogue.
François Hollande et la crise malienne
Lors de son discours face aux ambassadeurs de France, réunis à Paris en conférence lundi 27 août, le président Hollande a évoqué la crise malienne, et la situation dans le nord du pays, aux mains de groupes armés notamment islamistes.
François Hollande a annoncé la fin des vieilles méthodes et affirmé qu'en cas d'intervention militaire internationale au Mali, la France n'apportera qu'un appui logistique.