En Côte d'Ivoire, les autorités assurent avoir mis en place un dispositif sécuritaire qui permettra de déjouer de nouvelles attaques. Le ministre des Affaires étrangères ivoirien, Daniel Kablan Duncan, affirmait ce lundi 20 août à Abidjan que le pays n'était pas en danger. Il s'est aussi exprimé sur des extraditions d'exilés politiques ivoiriens au Ghana, sous le coup d'un mandat d'arrêt international.
La Ligue ivoirienne des droits de l'homme (Lidho), de son côté, condamne les dernières violences qui ont touché à la fois les FRCI et les proches de l'ancien président Laurent Gbagbo. Dans ce contexte tendu, la Lidho appelle en particulier la classe politique à plus de retenue et de responsabilités dans ses discours. La lidho pointe en effet un retour des déclarations, dans les médias notamment, qui font l'apologie de la violence. Ces violences verbales ont été observées avant même l'attaque du camp de déplacés de Nahibly à l'ouest du pays, selon René Legré Hokou président de la Lidho.