Madagascar : pas de consensus en vue

Au lendemain de l'échec du sommet qui a réuni le président de la Transition malgache Andry Rajoelina et l'ex-président Marc Ravalomanana, une délégation de la troïka (organe de défense et de sécurité) de la SADC, se rend à Madagascar à partir de ce vendredi 10 août, pour consulter les autres partis politiques malgaches. Andry Rajoelina s'est entretenu jeudi 9 août pendant une trentaine de minutes à Mahé, aux Seychelles, avec l'ex-président Marc Ravalomanana avant d'annoncer l'absence d'accord, sans donner plus de précisions.

Le chef des médiateurs de la SADC Marius Fransman est attendu ce vendredi 10 août à Madagascar avec le ministre des Affaires étrangères des Seychelles, Jean-Paul Adam, en remerciement, selon un communiqué gouvernemental «de la participation du pays aux pourparlers entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, et au nom de la Commission de l'Océan Indien».

La SADC avait envoyé dès le jeudi 9 août ses conclusions concernant la rencontre entre les deux hommes. «La réunion s'est tenue dans un environnement paisible et serein.... et une convergence est apparue dans les positions exprimées par les deux parties» dit le communiqué.

Interrogé par RFIsur cette «convergence» entre lui et Marc Ravalomanana, voici la réponse du Président de la Transition Andry Rajoelina, quelques minutes, après sa descente de l'avion : «Nous avons proposé plusieurs solutions pour instaurer la paix durable à Madagascar, pour qu'il n'y ait plus d'affrontements et surtout pour qu'il n'y ait plus de morts. En 2002, quand l'ancien président est monté au pouvoir il y avait eu des morts, dans tout Madagascar. Quand il a quitté le pouvoir en 2009, il y avait eu des morts... mais cette fois-ci nous sommes en 2012, coûte que coûte, il veut revenir au pouvoir, mais nous on dit : on ne le laissera jamais revenir au pouvoir

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