Pour le symbole, le président du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil a remis le pouvoir au doyen des 200 membres du Congrès général national, élus en juillet dernier.
Formé en pleine révolte libyenne l'an dernier, après avoir conduit la transition et organisé les premières élections libres de l'histoire de la Libye, le CNT passe donc le témoin à cette nouvelle assemblée.
Celle-ci commencera ses travaux dans une semaine, selon l'agence libyenne Lana. Sa première mission sera de désigner un nouveau gouvernement, un pouvoir exécutif pour prendre le relais du CNT qui sera dissout.
La cérémonie a eu lieu tard dans la nuit de mercredi à jeudi, dans un grand hôtel de la capitale, Tripoli, l'hôtel où siégera le Congrès général national. Une cérémonie placée sous très haute sécurité, après plusieurs incidents violents la semaine dernière : un attentat à la voiture piégée dans le centre de Tripoli, une explosion à Benghazi ou encore une attaque à l'arme lourde dimanche contre des locaux du CICR à Misrata...
La situation reste volatile. «Nous avons amélioré la sécurité mais il reste beaucoup à faire, c'est la priorité du nouveau pouvoir», reconnaissait mercredi le vice-Premier ministre du CNT, Moustapha Abou Shagur, interrogé par l'Agence Reuters. Et pour lui, c’est la priorité du nouveau pouvoir.