C’est une visite de travail qui sera courte : 36 heures au total. La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton doit s’entretenir avec le président sénégalais Macky Sall et le ministre des Affaires étrangères. Le but, selon un communiqué de l’ambassade : « honorer la solidité des institutions démocratiques » du pays. Des mots qui font allusion à l’élection de mars dernier qui s’est déroulée sans heurts, malgré les craintes de voir Abdoulaye Wade se maintenir au pouvoir.
Après cette audience, Hillary Clinton prononcera un discours dans un lieu public de la capitale. Selon des diplomates joints par RFI, elle devrait surtout réaffirmer la stratégie africaine présentée en juin dernier par le président Barack Obama. Parmi les grands axes de cette politique figurent le renforcement des institutions démocratiques, la croissance économique et surtout le maintien de la sécurité.
Et sur ce dernier point, Dakar apparaît comme un partenaire essentiel de Washington, au vue de l’avancée d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la sous-région et de l’instabilité politique qui prévaut, notamment au Mali, dont le nord est occupé par des groupes islamistes, contre lesquels une intervention militaire tarde à se dessiner.