Durban accueille des centaines de professeurs de français venus du monde entier

Le 13e Congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français se tient à Durban, en Afrique du Sud, du 23 au 27 juillet. Environ 750 professeurs de français, venus d’un peu partout dans le monde, y participent. Un congrès en terre anglophone, mais même là où l’anglais est dominant, le français essaie d’exister. La langue de Molière est considérée comme langue romantique et du voyage, ou langue des affaires sur un continent où la francophonie est une réalité.

« Je suis allée à Paris, j’aime beaucoup les Champs-Elysées, et le Louvre… et le métro ». « J’aime beaucoup le film Amélie, les croissants et la cuisine », témoignent des étudiantes.

Les raisons d’aimer la France et la langue française sont éternelles, Amélie Poulain, la cuisine, et Paris. « Je pense que quand ils apprennent le français, c’est un peu l’aventure, c’est romantique. On est loin, alors c’est un voyage », explique Jeannine Serrurier, professeur de français, qui est venue avec ses élèves.

Autre pays anglophone : le Nigeria. Là, les raisons qui poussent les étudiants à venir prendre des cours sont bien différentes. « Il y a toutes sortes de clients qui demandent à apprendre le français, explique une professeur de français venue du Nigeria, parce que tous les pays qui nous entourent sont francophones. Donc, pour sortir des frontières du Nigeria, de n’importe quel côté, il faut le français ; pour voyager, pour faire des projets, du business. Même les religieux viennent au centre pour apprendre le français et pour pouvoir voyager ».

Le français, la langue des Lumières, et aussi la langue des affaires en Afrique. Un argument qui attire de plus en plus d’étudiants.

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