Avant même de laisser dix ans de maquis en arrière et de prendre, en 2009, ses fonctions de délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix, le pasteur Ntumi avait déjà transformé le Conseil national de la résistance en Conseil national des républicains, un parti politique se réclamant de l’opposition.
Et toujours dans le cadre de son retour à la vie civile, lui et dix-huit autres membres de sa formation se sont portés candidats aux législatives du 15 juillet. Jean-Antoine Walembaud, secrétaire général du CNR, explique la démarche : « Nous sommes des Congolais soucieux de participer à la reconstruction de notre pays en étant présents dans les sphères de décisions. C’est pour cela que nous avons aligné dix-neuf candidatures. Vous allez constater que les femmes sont représentées. Le CNR a quand même des candidats dans toutes les zones de notre pays. »
Neuf des dix-neuf candidats du CNR se présentent dans le Pool (département du sud du pays), considéré de loin comme le fief du parti qui émet quand même des regrets. Jean-Antoine Walembaud a relevé, « comme les autres acteurs qui se sont exprimés avant nous, que le fichier (électoral, NDLR) n’est pas fiable. Qu’à cela ne tienne, nous irons à ces élections en faisant confiance à notre gouvernement ».
Le dépôt des candidatures a été bouclé le 11 juin. On ignore pour l’heure combien ont été enregistrées.