A l’ouverture de cette session de travail, il y a deux jours, le numéro 2 du Département d’Etat était resté très vague. William Burns évoquait simplement « un éventuel partenariat » des Etats-Unis avec l’armée nigériane.
Ce mercredi, en refermant les deux jours de discussion, le diplomate américain n’est pas allé beaucoup plus loin : « Nous allons continuer de travailler avec nos partenaires nigérians pour améliorer les capacités de ses unités militaires et de police, dans le cadre des efforts plus larges que le gouvernement entreprend pour venir en aide aux populations victimes des extrémismes les plus violents ».
Washington se dit prêt à collaborer avec Abuja, mais rechigne à inscrire Boko Haram sur sa liste noire des organisations terroristes. «Il s’agit d’une question récurrente au sein du gouvernement des Etats-Unis », reconnait le secrétaire d’Etat chargé des Affaires africaines. Johnnie Carson qui ajoute que l’administration « tente de prendre une décision qui soit à la fois appropriée, utile et sensée pour les Etats-Unis ».