Manque de denrées, de médicaments, la situation se complique chaque jour un peu plus pour les habitants restés à Tombouctou. Les groupes armés acceptent les couloirs humanitaires dans le Nord mais sous conditions.
La situation humanitaire étant toujours difficile dans le nord du pays, de nombreux habitants se plaignent encore de l'insécurité, du manque de vivres et de médicaments. Le
nouveau Premier ministre malien, Cheik Modibo Diarra, a dit envisager la mise en place de corridors humanitaires. En attendant, le CICR, Comité international de la Croix-Rouge, a pu continuer à apporter une aide humanitaire, notamment à Gao. Mais dans ces villes, livrées ces dernières semaines au pillage, la situation est problématique, comme le souligne Jürg Eglin, son chef régional pour le Mali et le Niger.
La présence de différents groupes armés et d'éléments incontrôlés complique l'acheminement de l'aide. Pour Jürg Eglin, chef de la délégation régionale du CICR pour le Mali et le Niger, la difficulté, c'est la confusion qui règne sur qui contrôle quoi.