« Ce sont des gens qui ont été déclarés élus par la Commission électorale indépendante, pas par les urnes », voilà les mots de Raymond Kahungu, secrétaire général par intérim de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) pour radier les députés du parti.
Désormais, le débat est clos sur la présence des élus UDPS à l’Assemblée nationale. Le leader Etienne Tshisekedi s’était exprimé négativement et publiquement sur la question, le 31 mars dernier, devant les femmes de son parti. L’instance suprême de l’UDPS a pris le relais.
Trente-trois élus du parti de la 10e rue de Limete, siège de l’UDPS, parmi lesquels le directeur de campagne, Alexis Mutanda, et le conseiller politique, Serge Mayamba, sont radiés parce qu’ils ont choisi de siéger à l’Assemblée nationale. Leur suppléant ou le suppléant de n’importe quel autre élu UDPS sont également menacés de radiation au cas où ils viendraient à siéger à la même Assemblée.
Signée Raymond Kahungu Mbemba, secrétaire général intérimaire, la déclaration politique de l’UDPS rappelle que le leader de l’opposition radicale, avait annulé les élections législatives pour des graves irrégularités et des fraudes.
Etienne Tshisekedi se considère en effet comme le président de la République, élu légitimement le 28 novembre 2011.
Sur la quarantaine des élus de son parti aux législatives couplées avec la présidentielle, seules huit personnes, dont son propre fils Félix Tshisekedi, ont suivi la consigne de boycotter la Chambre basse du Parlement.