Crise au Mali: «une feuille de route consensuelle» pour sortir de la crise

C'est à Ouagadougou, au Burkina Faso, sous l'égide du médiateur Blaise Compaoré, que les discussions ont commencé ce samedi après-midi 14 avril entre les putschistes et la classe politique malienne. « Il s’agit d’établir une feuille de route consensuelle dont l’application permettra de renouer le dialogue » entre les Maliens, a précisé le président burkinabè.

Face à la délégation venue du Mali, le médiateur désigné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est allé droit au but dans son discours. « Cette rencontre doit donner un coup d’accélérateur au processus de sortie de crise au Mali », a souligné Blaise Compaoré.

« Nos travaux porteront sur deux sujets majeurs, a-t-il poursuivi. Un : parachever la mise en œuvre de l’accord-cadre du 6 avril 2012. Deux : élaborer une approche de sortie de crise au nord du Mali. ». « Il s’agit également, a-t-il ajouté, d’établir une feuille de route consensuelle dont l’application permettra de renouer le dialogue entre toutes les filles et fils du Mali, assurer le fonctionnement régulier des institutions républicaines, recouvrer l’intégrité territoriale, tenir des élections libres et transparentes dans un environnement apaisé et sécurisé ».

Sur ce dernier point, en appelant au sens patriotique des Maliens, le médiateur leur a rappelé le soutien inconditionnel de la communauté internationale pour la restauration de l’Etat au nord du pays : « La communauté internationale, très attachée au retour de la paix, apportera sans réserve son soutien au rétablissement de la stabilité menacée par la rébellion armée dans le Nord et dont les conséquences sont désastreuses au plan socio-économique et humanitaire ».

« Je ne ménagerai aucun effort pour vous accompagner pour la mise en œuvre pleine et entière des résolutions qui seront prises dans le sens de la restauration de la paix et du renforcement de la sécurité des populations », a conclu Blaise Compaoré.

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