Un spectacle d'apocalypse
Ils sont nombreux les habitants de Brazzaville à avoir imaginé pendant quelques instants, qu'une guerre avait éclaté : 8h00, dimanche matin, une première explosion, suivie d'une deuxième, puis encore trois autres. Les vitres soufflées dans un rayon de 4-5 kilomètres à la ronde, des quartiers entièrement rasés : maisons détruites, toitures éventrées, portes défoncées, et ce nuage de fumée au-dessus du camp militaire, comme pour rappeler que l'incendie n'était pas encore maîtrisé. L'intervention des pompiers a été rendue difficile par des explosions sporadiques de moindre importance.
Selon des témoins, il y a de nombreux morts. Les habitants ont fui, par centaines, beaucoup en direction des quartiers périphériques Nord, chez des parents ou des amis. D'autres ont choisi de rester pour porter secours aux victimes, transporter les blessés dans les hôpitaux.
L'aide s'organise
Des pays amis et des ONG internationales ont proposé leur aide selon le ministre congolais de la Communication, Bienvenu Okiemi.
Les premiers éléments de l'enquête
Chacun s'interroge : comment un dépôt de munitions, rempli d'obus et d'explosifs en tout genre, a-t-il bien pu prendre feu ? Pour le moment, le gouvernement, qui s'est réuni pendant la nuit de dimanche à lundi privilégie la thèse de l'accident et attend les résultats de l'enquête.