L’Union africaine et les autorités tchadiennes ont voulu marquer le calendrier. A quelque jours du Sixième forum mondial de l’eau, prévu à Marseille, au sud de la France, il est de bon ton de lancer un plaidoyer en faveur du lac Tchad.
Le président tchadien Idriss Déby Itno s’en est chargé : « Faisant front au nord, le lac Tchad symbolise la résistance contre l’avancée du désert en Afrique. Il constitue pour les bassins fluviaux et forestiers africains un bouclier unique, le verrou à protéger à tous prix. Le lac Tchad n’est pas seulement tchadien, il est africain. Il est bien mondial et mériterait amplement d’être inscrit au patrimoine de l’humanité. »
Une excursion est organisée à l’intention des invités ce dimanche sur le lac Tchad pour leur permettre de constater l’ampleur de son assèchement.
Instaurée il y a dix ans par la commission de l’Union Africaine, la Journée africaine de l’environnement est célébrée chaque année dans un pays membre de l’UA.
Sur le continent, le 3 mars est aussi la journée consacrée à la Kényane Wangari Maathai, Prix Nobel de la paix en 2004, connue pour son militantisme politique et écologiste et ambassadrice itinérante pour la sauvegarde de la forêt du bassin du Congo.