Nkosazana Dlamini Zuma se montre réservée, un peu en retrait par rapport à l’équipe gouvernementale qui a porté la candidature sud-africaine sur tout le continent Elle ne prend la parole que pour énoncer ses priorités pour l’Union Africaine : développement du continent, et notamment des infrastructures. Renforcement de l’organisation.
Et pour souligner que l’élection d’une femme, elle, aurait son importance :
« Je travaillerai comme n'importe quel homme politique, mais sans oublier que les femmes ne sont toujours pas libres ».
Mais pour l’essentiel, c’est la chef de la diplomatie, Maite Nkoana-Mashabane qui a pris la parole pendant cette conférence de presse. Pour expliquer le travail accompli : des délégations ministérielles envoyées dans les 53 pays membres de l’organisation, une implication personnelle du président Jacob Zuma. Aujourd’hui les Sud-Africains se disent confiants. Le ministre-adjoint à la présidence sud-africaine, Oped Bapela pense que le travail a payé. Même en Afrique de l’Ouest :
« Dans le travail que nous avons fait jusqu'à présent, après avoir parlé à certains dirigeants dans certains pays ouest-africains, je peux dire qu'il y en a qui soutiennent notre candidate. C'est pourquoi, en décembre, au sommet des chefs d'Etat de la Cédéao, qui devait discuter de la question, ils n'ont pas pu se mettre d'accord, à cause du travail accompli ».
A ceux qui pourraient s’inquiéter de voir l’Afrique du Sud, qui fait partie des poids lourds du continent, briguer la tête de la commission de l’Union africaine, la chef de la diplomatie dit et répète que l’Afrique du Sud s’est toujours comportée avec humilité dans les enceintes internationales.