Premier acte de la journée, les fidèles se retrouvent sur la grande place du quartier pour une cérémonie de prière collective. A l’issue de celle-ci, après avoir serré quelques mains et donné quelques accolades, on revient à la maison pour effectuer le fameux sacrifice du mouton.
Dans le quartier, les voisins, les parents, les amis, se rendent visite en se demandant mutuellement pardon. Les plus jeunes préparent le méchoui et les femmes s’occupent du reste de la cuisine. Tout au long de la journée, on partage le repas et on distribue la viande, particulièrement en faveur des familles les plus démunies.
Dans les zones nomades aussi, on fait la fête. Là-bas, les vedettes sont les dromadaires. Ils s’invitent à la fête au rythme du tendé (une sorte de tam-tam touareg) sous les applaudissements et les youyous des femmes drapées dans leur plus belle tenue.