Avec notre correspondant au Sénégal
Depuis qu’il a acté, le 15 octobre dernier, les candidatures du chef du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, et du leader de l'Alliance des forces de progrès, Moustapha Niasse, le groupe de facilitation de Benno Siggil Senegaal tente de trouver une formule « stable » pour proposer une alternative au pouvoir libéral : quel candidat mettre en avant pour la présidentielle et avec quelle équipe à ses côtés ?
Pendant deux semaines, les membres du groupe ont recueilli les propositions des uns et des autres. Ils ont tenté de rallier à eux certains opposants qui ont décidé d’aller à l’élection en dehors de la coalition. De nombreux contacts ont été pris mais, pour l’instant, le consensus n’a pas encore pu être trouvé sur le nom d’un candidat. Un nouveau délai d'une durée indéterminée a même été demandé par le groupe.
Selon Abdoulaye Bathily, l’un des « facilitateurs », le nouveau délai demandé s’explique également - et peut-être surtout - par l’impossibilité d’obtenir le retrait de l’un des deux candidats au profit de l’autre.
Niasse ou Tanor. Les deux hommes ont longuement discuté dimanche soir, en face à face. Il est prévu qu’ils se rencontrent à nouveau pour trouver une solution. Mais certains craignent déjà de voir le « Benno » (mot wolof qui désigne l’unité) se transformer en « Tassaaro », c'est à dire en division.