Trois humanitaires européens enlevés dans le sud de l'Algérie

Deux Espagnols et une Italienne ont été enlevés au soir du samedi 22 octobre, dans le sud-ouest de l'Algérie. Les trois Européens étaient membres d'une organisation humanitaire et travaillaient dans un camp de réfugiés sahraouis. L'opération n'a pas été revendiquée, mais Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) pourrait être à l'origine de l'enlèvement.

L’attaque s’est produite vers 23h30 samedi 22 octobre. Un groupe d’hommes a attaqué à bord de véhicules tout terrain, le camp de Rabouni, dans la région de Tindouf, dans le sud-ouest algérien. C’est dans ce camp que vivent les travailleurs humanitaires des ONG qui aident les réfugiés sahraouis.

Selon le responsable d’une association du camp, les hommes étaient cinq, et se sont directement dirigés vers l’endroit où résident les travailleurs humanitaires étrangers. Selon lui, ils souhaitaient enlever un maximum de personnes. Mais la résistance des gardes du camp ne leur a laissé le temps de s’emparer que de deux Espagnols et d’une Italienne.

Dans un communiqué, le Front Polisario affirme qu’un des otages a été blessé, ainsi qu’un garde du camp. Les ravisseurs se seraient ensuite enfuis vers le territoire malien. L’enlèvement n’a pas été revendiqué, mais des sources sécuritaires mauritaniennes et le Front Polisario accusent al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Le récit de l'enlèvement avec Abdesalam Omar Lahcen, président de l'Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis. Il est sur place, dans le camp et rapporte le récit des gardiens du bâtiment où sont logés les humanitaires.

 

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