D’après le ministre du Pétrole ce sont quelque 20 000 de brut par jour que le Niger devrait extraire lorsque la China Petroleum Corporation aura foré son gisement près d’Agadem. La CNPC est actionnaire à 60%. Niamey possède 40% des parts du consortium pétrolier.
Avec des réserves estimées à près de 600 millions de barils, c’est un avenir plus que radieux qui se profile à l’horizon pour Niamey. Un pétrole qui devrait résoudre un certain nombre de difficultés pour ce pays qualifié comme l’un des plus pauvres du monde. Ainsi une partie du brut extrait de la nappe pétrolière servira à alimenter une raffinerie à Zinder.
Une raffinerie que Foumakoye Gado espère inaugurer le 20 novembre prochain. Une structure qui devrait permettre au Niger de sortir du fléau de la contrebande en provenance du Nigeria, de la Libye ou de l’Algérie. Le reste du brut non raffiné sera lui sera exporté via l’oléoduc qui part du Tchad pour rejoindre le terminal de Kribi au Cameroun.
Le Niger pourrait voir naître d’autres gisements. Les Algériens de la Sonatrach sont eux aussi en train de prospecter au nord d’Agadem dans l’espoir de découvrir d’autres réserves.