Les propos de l'avocat franco-libanais Robert Bourgi continuent de provoquer beaucoup de réactions mais aussi beaucoup d’interrogations. D'autant que l'intéressé persiste et signe : il a à nouveau mis en cause Jacques Chirac et Dominique de Villepin qui auraient, selon lui, reçu directement ou indirectement pendant 10 ans des fonds occultes de chefs d'Etat africains. Des propos qui ont des répercussions en Afrique, notamment au Congo- Brazzaville.
Le porte-parole du gouvernement, Bienvenue Okiémy réfute les accusations de l'avocat franco-libanais qui visait notamment le président Denis Sassou-Nguesso. Les lois et les procédures en vigueur dans le pays empêchent, dit-il, de telles sommes d'être décaissées du Trésor public.
Pour l'opposition, une instruction doit être ouverte. C’est ce que pense Ange-Edouard Poungui, le vice-président de l'UPADS, l'Union panafricaine pour la démocratie sociale.