Menaces sur les militants de la Nouvelle société civile congolaise

Jonas Tshiombela de l'organisation de promotion des droits humains, la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), fait état de nouvelles menaces de mort contre lui et les membres de sa coordination. Dans quelques semaines, la République démocratique du Congo doit désigner son président. Les militants s'inquiètent de ce regain de tension.

Ce 30 août 2011, le président de l'organisation non gouvernementale de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela a été informé de menaces précises contre lui : « Une source est venue nous alerter d'un complot qui était en train d'être contre moi et des membres de la NSCC. On a laissé entendre qu'il fallait faire taire tous ceux qui font du bruit ».

Depuis l'affaire Floribert Tchebeya, l'assassinat par des policiers en juin 2010 du leader de la Voix des Sans voix, les associations sont sur le qui-vive. Elles comptent beaucoup sur l'application d'une loi de protection des défenseurs des droits de l'homme, qui vient d'être adoptée par le Sénat.

«C'est une loi qui nous protège et qui ne vient toujours pas, s'inquiète Jonas Tshiombela. Tous les membres de la coordination de la NSCC se sont abstenus de passer la nuit à la maison. Les familles sont en difficulté ».

L'association de promotion des droits humains travaille en ce moment sur les prochains scrutins. Elle sensibilise les électeurs sur la liberté de choix et la transparence des résultats électoraux. La formation d'agents fait partie de ses activités. La NSCC, très active, intervient régulièrement pour dénoncer les conditions de vie des Congolais.

Le 28 novembre 2011, la République démocratique du Congo votera pour choisir son président et les 500 députés du Parlement. Si le président est élu au premier tour, il entrera en fonction en janvier 2012.

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Le communiqué officiel de la NSCC 31/08/2011

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