Le Premier ministre britannique David Cameron à l'issue d'une réunion d'urgence du Conseil national de sécurité à Londres avertit « Aucune transition n'est aisée et sans heurts, il y aura sans aucun doute des jours difficiles ».
Barack Obama considère que « Tripoli se libère de la poigne du tyran, après 42 ans de règne » mais il appelle les rebelles à préserver les institutions de l'Etat. Pour Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne : il est temps de lancer un processus de transition vers une « nouvelle Libye » qui respectera les principes démocratiques, de justice et de droits de l'homme.
L’après-Kadhafi ne laisse personne indifférent : le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini estime que la chute du régime Kadhafi va créer de « grandes perspectives » pour les entreprises de son pays très bien implanté en Libye.
La Chine, qui a elle aussi d'importants intérêts économiques en Libye, avait manifesté son opposition à la rébellion mais elle déclare « respecter le choix du peuple libyen » et se dit prête à participer à la reconstruction.
Dernier soutien de Kadhafi, le président vénézuélien Hugo Chavez accuse les forces étrangères de vouloir « s'emparer d'un pays et de ses richesses ».