Les sept mercenaires et leur recruteur ont été arrêtés à Massakory, une localité située au nord-ouest de la capitale Ndjamena. Ils s’apprêtaient à partir en Libye, via le Niger, quand ils ont été interceptés par les forces de sécurité.
Le procureur de la République du tribunal de Ndjamena, a précisé les conditions de leur recrutement : « une hypothétique promesse de 4 millions de F Cfa [6 100 euros] payés à chacun une fois la frontière libyenne franchie ».
Les huit personnes interpellées seront présentées à un juge pour répondre de leurs actes.
Depuis le début de la crise libyenne, le CNT (Conseil national de transition), opposé au régime de Khadafi, a régulièrement accusé le Tchad de soutenir le guide libyen notamment en lui envoyant des renforts. Ce que Ndjamena a toujours démenti.
Le Tchad, qui s’aligne sur la position de l’Union africaine, a appelé la communauté internationale à admettre que la situation en Libye est dans une impasse et que seule une solution politique permettra d'en sortir.