Appel d’offres et transparence, c’est le credo du président Ouattara et de son gouvernement. Ils proclament leur volonté de privilégier une concurrence saine dans l’attribution des gros marchés publics.
Le ministère de l’Economie et des Finances va par exemple lancer dans quelques jours l’appel d’offres pour l’enlèvement des ordures dans la ville d’Abidjan. Anne Ouloto, ministre de la Salubrité urbaine a affirmé à RFI que les candidatures qui vont être déposées seront examinées froidement.
Selon Anne Ouloto, le choix se portera sur l’entreprise ou le groupement d’entreprises jugé capable d’assurer la meilleure salubrité de la capitale économique ivoirienne. Pas question de passe-droit. L’objectif visé ici, c’est bien sûr la bonne gouvernance. Mais dans le cas d’Abidjan, c’est de faire en sorte que la ville retrouve et mérite son surnom de « perle des lagunes ».
Au-delà du cas de la salubrité dans les villes, Anne Ouloto, l’assure : « Il ne suffira pas de se présenter comme étant un proche ou un soutien du président Ouattara pour obtenir un marché public ». Il faudra le gagner par la solidité et la qualité du dossier présenté.
Ancien porte-parole du RDR (Rassemblement des républicains), le parti d’Alassane Ouattara, la nouvelle ministre jure, la main sur le cœur, que « l’ère du favoritisme est dépassée en Côte d’Ivoire ». Elle ajoute que seuls les marchés de moindre importance, en dessous de 5 millions de francs Cfa pourront être obtenus de gré à gré.