Les deux rassemblements auront lieu presque à la même heure mais pas du tout dans les mêmes quartiers de la capitale économique marocaine.
D’un côté, la marche du 20 février : voilà quatre mois qu’ils manifestent presque chaque semaine. Pas de ras-de-marée mais à chaque fois quelques milliers de personnes battent le pavé. Une mobilisation qui s’est légèrement affaiblie ces dernières semaines.
Mercredi, ces contestataires ont appelé à boycotter le referendum et à ne pas aller voter. Pour eux, le projet de nouvelle constitution n’est pas assez démocratique. Cette marche est donc un nouveau test pour voir à quel point ils arrivent toujours à mobiliser les marocains.
En face, une marche de défenseurs du projet du roi, rassemblant trois partis politiques et pour la première fois, la plus grande confrérie soufie du pays qui se tient normalement éloignée de la chose politique.
De gros moyens ont été déployés avec un millier de bus venus de tout le pays et une coordination nationale pour dire oui à la nouvelle constitution et appeler les Marocains à voter vendredi. Cette marche sera, pour la première fois, l'occasion de voir le camp du oui dans la rue