Les membres de la SADC pourraient durcir le ton, ce week-end, à l’égard du Zimbabwe. Ce changement d’approche est perceptible depuis le mois d’avril dernier. Lors d’une réunion en Zambie, l’organisation s’est dite très préoccupée par la polarisation de l’environnement politique, la résurgence de la violence, des arrestations et des intimidations.
Le communiqué publié à l’issue de la réunion de Livingstone avait d’ailleurs provoqué la colère de Robert Mugabe et de la Zanu-PF à l’encontre du président sud-africain, Jacob Zuma, médiateur dans ce dossier.
A Johannesburg ce week-end, il va s’agir d’étudier la feuille de route devant conduire aux élections. Les membres de la SADC devraient également étudier un rapport sur la situation sécuritaire au Zimbabwe.
Mais aujourd’hui, la question pour les analystes est de savoir si la SADC, quoiqu’elle décide ce week-end, pourra faire respecter ses décisions. Elle peut prendre un certain nombre de sanctions, allant jusqu’à l’exclusion d’un de ses membres mais c’est une solution assez peu envisageable, s’agissant du Zimbabwe.