Trois milliard de dollars sur un an, au taux d'intérêt avantageux de 1,5%, c'est l'accord auquel sont parvenus le FMI et le gouvernement égyptien, ce dimanche 5 juin, pour relancer l'économie après les troubles politiques de février dernier.
L'Egypte a estimé ses besoins à une dizaine de milliards de dollars dans les douze prochains mois et cet accord avec le FMI devrait lui faciliter l'accès aux autres bailleurs de fonds. La délégation du Fonds monétaire international a jugé que le projet de budget du Caire allait dans le bon sens en soutenant l'économie, en favorisant la création d'emplois et en augmentant l'aide aux plus pauvres, tout en préservant la stabilité financière.
En effet, le gouvernement égyptien a annoncé le relèvement très sensible du salaire minimum à partir du 1er juillet et la création d'un fonds permettant de verser des allocations aux chômeurs, ce qui n'existait pas jusqu'à présent dans le pays. Ce prêt devrait compenser la perte des revenus du tourisme et la chute des transferts de fonds des travailleurs égyptiens qui ont dû quitter la Libye.