Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Côté israélien, on affirme avoir la situation sous contrôle. Des tireurs d’élites ont été disposés le long de frontière séparant la Syrie d'Israël, notamment à proximité de la colline dite « des Cris ». En tout, ce sont plusieurs centaines de manifestants qui se sont approchés, tout comme le 15 mai dernier, de la ligne de démarcation et ont tenté de franchir les fils barbelés.
La situation a été évoquée lors du Conseil des ministres israéliens à Jérusalem. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, s’est montré très ferme sur la position de son pays. « Comme tout pays dans le monde, Israël a le droit et le devoir de protéger ses frontières et de les défendre, a ainsi martelé le chef du gouvernement. Mes directives sont les plus claires possibles : œuvrer avec circonspection mais avec la plus grande détermination pour défendre nos frontières, nos villages et nos citoyens ».
Les Israéliens vont porter la responsabilité de ces incidents sur la Syrie, et particulièrement sur l’armée syrienne qui n’est pas intervenue pour empêcher les débordements. « Les soldats syriens étaient sur place, souligne un porte-parole israélien, mais ils n’ont rien fait ». Et les commentateurs en Israël de remarquer également que la télévision syrienne diffusait en direct les incidents sur le plateau du Golan, mais qu'elle s’est bien gardée de montrer les images de la sanglante répression des manifestations, ces derniers jours, en Syrie même.