Le travail du Conseil constitutionnel a consisté au toilettage des résultats bruts délivrés par la Céni. Ainsi le taux de participation annoncé à 64% a été revu à 54, 71%. Mais dans le fond, rien ne change. Idriss Déby est réélu au premier tour avec 83, 57%, suivi de Pahimi Padacket Albert, 8,6 % du Rassemblement national démocratique et populaire(RNDT)et Maître Nadji Madou, 7,8 1% de l' Alliance socialiste pour le renouveau (ASRI).
Le Conseil constitutionnel a aussi reconduit à la requête introduite par les candidats Yorongar Ngarledji, Salé diabo et Wadal Kamougué Abdelkader. Les trois leaders de l’opposition, qui ont appelé au boycott du scrutin du 25 avril, ont demandé son annulation. Idriss Déby est sultan de sa région. Il n’a pas démissionné au préalable, ce qui est contraire à la loi. De ce fait, le scrutin doit être annulé, ont-ils expliqué.
En réponse, le Conseil constitutionnel a expliqué que le travail du juge électoral ne consiste pas à vérifier la légalité du scrutin. Il juge l’exactitude et la sincérité du résultat. Il n’est donc pas lieu d’annuler ce scrutin.