« Lorsque je suis arrivé, il y avait plein de gens non-autorisés sur le site », explique un responsable du secteur aérien de la Monusco. Il raconte au représentant spécial des Nations unies Roger Meece, les premiers instants après le crash : les pompiers, les sauveteurs, et comme souvent tout un tas de curieux.
Les débris sont éparpillés sur plusieurs centaines de mètres. Des amas indescriptibles de la carlingue, des sièges, un réacteur, un train d’atterrissage.
Le numéro un de la Monusco, Roger Meece, visiblement éprouvé, se refuse à spéculer sur les causes de l’accident. Il rappelle que la sécurité est une priorité pour les avions de l’ONU : « Nous avons des normes de sécurité très élevées. A ma connaissance c’est la première fois que nous avons un accident fatal ici. Evidemment, un c’est trop. Mais effectivement nous gardons toujours des normes de sécurité très élevées ».
L’enquête dira ce qui s’est passé. Mais déjà quelques pilotes locaux disent ne pas comprendre pourquoi l’avion a tenté l’atterrissage en plein orage avec un vent de travers de 35 nœuds ; bien au-delà, disent-ils, du maximum tolérable.