La France se dit prête à en discuter et la Grande-Bretagne n'exclut pas non plus de fournir des armes aux rebelles, même si aucune décision n’a été prise à ce sujet, comme l'a dit le Premier ministre David Cameron devant le Parlement ce mercredi 30 mars 2011.
Mais face à ce duo franco-britannique, très actif depuis le début de la crise libyenne, des divisions persistent. Les plus virulentes critiques viennent de Moscou, dès le départ hostile à toute intervention militaire. La Russie estime en effet qu'aucun pays n'a le droit d'armer les rebelles en Libye puisque la résolution de l'ONU ne le permet pas.
Des divisions dans la coalition
Même à l'intérieur de la coalition qui mène les raids aériens contre le régime à Tripoli, de nombreuses voix se lèvent pour freiner Paris et Londres dans leur élan. Pour Rome, armer les rebelles serait une « mesure extrême » qui risque de diviser la communauté internationale.
La Norvège, elle, estime que la question « n'est pas d'actualité » et irait à l'encontre de la résolution 1 973 de l'ONU, adoptée pour protéger les populations civiles en Libye.
La Belgique a clairement exclu la fourniture d'armes aux insurgés, tout comme les Danois, qui ne veulent pas non plus franchir ce pas supplémentaire.