Les dirigeants ouest-africains, qui tiennent un sommet mercredi et jeudi à Abuja, se pencheront à nouveau sur la crise ivoirienne. Trois mois après que la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest ait menacé de déloger par la force le président sortant en faveur de son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre 2010 par la communauté internationale, la situation n'a fait que s'aggraver.
Malgré la récente résolution de l'Union africaine, rien ne bouge. RFI a demandé à Choi Young-jin, l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire s'il n'y a pas deux poids deux mesures entre la situation en Côte d'Ivoire et celle de la Libye. Pour le diplomate, tout est question de mandat. Pour sa part, il se limite à appliquer celui qu'il a reçu du Conseil de sécurité.
Dimanche dernier, Bloléquin est tombé aux mains des Forces Nouvelles qui contrôlent désormais le Grand Ouest. Quelle lecture Choi Young-jin, l'envoyé spécial du secrétaire général, fait-il de la situation ?