Il y a seulement une semaine, nombre d'observateurs jugeaient le régime libyen moribond. Les rebelles étaient alors en phase offensive et certains considéraient la chute de Tripoli comme imminente et inévitable.
Finalement, après une succession de discours belliqueux, Mouammar Kadhafi est passé à la contre-offensive. Fort de la supériorité militaire de son armée, de ses milices et de ses mercenaires, qui bénéficient d'un appui aérien non négligeable face à des combattants mal préparés, le régime regagne ces derniers jours des positions.
Pour l'heure, il est évidemment encore beaucoup trop tôt pour savoir si cette contre-offensive préfigure un écrasement par la force de l'insurrection mais il est clair que sur le terrain militaire le vent tourne ces derniers jours en défaveur du Conseil national de transition.
Dimanche 13 mars à Benghazi, l'ambiance s'était considérablement tendue.
Pour le salut de leur mouvement, les insurgés de Benghazi en appellent à une action urgente de la communauté internationale.
Seulement, la diplomatie avance beaucoup moins vite que l'aviation et l'artillerie libyenne et Mouammar Kadhafi semble en être pleinement conscient.